| Hoshi Ukauka | | Tout le monde cris, moi j\'hurle. | | Loprum |  |  | | 11 messages postés |
|  Posté le 27-11-2006 à 17:39:47   
| Le marché de la ville venait d'ouvrir, il était très tôt le matin, très peu de personnes de haut rang parcouraient les rues. Ils dormaient sûrement encore. Malgré l'heure matinale, une centaine d'esclaves parcouraient le marché pour aller chercher des provisions pour leur maître, d'autres se baladaient simplement. Quelques gardes surveillaient le coin, ils semblaient tous très fatigué, sûrement étaient-ils resté tout une nuit debout. Le ciel était encore très sombre, et des lumières étaient encore allumés pour éclaircir le chemin des gens. Hoshi avait vêtu sa cape noire habituelle, toujours pour cacher ses blessures aux joues qui étaient encore présente. Il marchait derrière cinq hommes frôlant la quarantaine, dont Mick. Le petit groupe avait pour tâche d'aller chercher des provisions, ils avaient laissé la charrette à l'entrée du village vu que le marché allait bientôt se remplir, et pour éviter que la charrette se fasse renverser. Ils étaient tous très silencieux, et Hoshi n'aimait pas spécialement ce silence, il savait très bien pourquoi ils ne se disaient rien, à cause des gardes qui leur lançaient des regards furtifs. Qu'est ce qu'ils étaient lourds ces gardes, il aurait bien aimé qu'ils disparaissent, mais sur ce coup là il pouvait rêver autant qu'il le voulait. Soudain, le petit groupe s'arrêta, Hoshi qui rêvassait depuis un moment bouscula celui qui était devant lui qui fronça légèrement les sourcils. Le jeune homme annonça un faible "désolé, presque forcé et essaya de voir pourquoi le groupe s'était arrêté. Evidement, des gardes. Toujours la au bon moment. Le petit groupe s'inclina, comme le faisait si bien les esclaves mais Hoshi resta debout. Un des gardes passa derrière le jeune homme et lui tapa dans les jambes violement en disant : "COUCHE TOI" Ses jambes ne purent s'empêcher de flancher. Il remarqua le regard de Mick, qui espérait que les gardes n'iraient pas plus loin chercher la bagarre.
"Le nom de votre maître ?" Demanda l'un des gardes en tirant une liste et en attendant la réponse de celui qui était à la tête du groupe.
"Jasmina Oruro." Répondit Mick.
"Bien. Vous pouvez passer."
Les gardes se dispersèrent à nouveau en restant tout de même en petit groupe, puis Hoshi se releva le premier en poussant un long soupire. Il fut soudainement plaqué contre un mur par Mick, ce dernier ne semblait pas très heureux, il s'exclama :
"Tu le fais exprès ?? Arrête d'essayer de leur tenir tête, arrête ! Tu vas vraiment finir tuer, peut être que tu t'en fiches, mais il y en a qui en on assez de voir leurs amis crever comme des chiens. Alors maintenant, tu vas mûrir un peu et arrêter de faire le rebelle !"
"Au contraire, je suis très mûre, surtout par rapport à vous. Vous n'exprimez aucunement le désir de liberté, vous le canaliser en vous, et puis vous resteriez les chiens de ces imbéciles. Ce n'est pas à moi de mûrir ! Je cherche simplement à attirer l'attention sur moi, pour pouvoir enfin un jour les égorgés vifs."
Mick se tue.
Hoshi resta silencieux, fixant l'homme dans les yeux. Que pouvait-il dire de toute manière, si Hoshi avait envi de crever c'était pareil, si il continuait à vivre, un jour ou l'autre il serait paralysé. C'était le médecin qui lui avait dit cela si il continuait à faire tous ces travaux forcés. Mick se dégagea, baissa légèrement les yeux puis il continua à marcher. Hoshi les suivis tout en remettant la capuche sur sa tête. Mick s'arrêtait à chaque comptoir pour prendre ce qu'il fallait pour leur maître, le jeune garçon commençait vraiment à s'ennuyer. Quand le petit groupe eut le dos tourné, il dériva sur une ruelle et commença à marcher plus vite jusqu'à qu'il sorte de la ruelle. De l'autre coté, il semblait s'y passer quelque chose, un groupe de personne était entouré par une dizaine de gardes. Il avait déjà vu la même chose auparavant, la même scène, une scène qui se répété presque tous les jours. Hoshi toujours près pour la bagarre s'avança mais quelqu'un le tira violement en arrière, c'était…
--------------------
Je suis comme une feuille qui tombe d'un arbre, elle crit sa douleur sans se faire entendre, elle disparaît puis elle renait. Mais, si je renais, la poussière qui me suis, grave éternellement tous ces souvenirs mélancoliques. |
|
