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|  Posté le 25-11-2006 à 17:26:00   
| Elle était assise sur la branche d'un arbre, le visage baigné de lumière lunaire et se brulait les yeux en contemplant l'astre de la nuit.
Cette nuit comme tant d'autres, elle avait sauté par la fenetre de sa chambre et s'était rendue ici. C'était un endroit paisible, serein, qui calmait toutes les souffrances de son coeur. Elle pouvait ici songer à des choses auxquelles elle ne se serait pas permie de songer en temps normal. Leyd par exemple... Chaque fois qu'elle le voyait, elle sentait son coeur exploser un peu plus que la fois précédente. Elle l'avait déjà croisé trois fois.
Trois fois...
Elle ne pouvait s'empêcher de sourire betement à ses trois merveilleuses fois passées en sa présence. Bien sur, il était beaucoup plus vieux qu'elle et devait la considèrer comme une enfant sans interet. Mais pour le moment, voir son visage, entendre sa voix, regarder chaque geste qu'il effectuait, suffisaient à le combler de bonheur. Elle n'en avait jamais éspèré tant.
Trois fois...
Et bien sur, même dans l'hypothèse totalement folle ou ils se rapprochaient, elle ne pourrait songer qu'à ses trois merveilleuses fois et savourer son bonheur seule. Parce qu'elle était esclave, parce qu'elle ne devait pas être heureuse, parce qu'elle ne devait même pas songer à son bonheur.
Et pourtant elle y songeait. de plus en plus souvent. Ellle songeait à son bonheur passé, au parfum de sa mère et aux bras de son père.
Elle songeait à son bonheur présent, aux trois merveilleuses rencontre avec le jeune homme.
Elle songeait à son bonheur futur, aux improbables futures rencontres avec lui.
Elle songeait aussi à son malheur, à sa condition d'esclave, à la manière atroce dont elle avait été traitée.
Tout cela, elle n'y avait jmais réfléchit.
Pour la première fois de sa vie, elle pensait comme une humaine, et non plus comme un objet.
Pour la première fois de sa vie, elle voulait vivre.
Pour la première fois de sa vie, elle voulait tout simplement.
Et tout cela la terrorrisait.
Parce qu'elle n'avait pas le droit.
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| Posté le 26-11-2006 à 11:47:17
| Bien que Leyd soit effectivement très silencieux, elle entendit le bruit des sabots du chevel et tourna la tête, inquiète. Elle aperçut le jeune homme et son visage se fendit en un sourire radieux tandis qu'elle sentait son coeur danser de joie. Elle aurait voulut l'appeler mais elle n'en fit rien. Elle préférait l'observer. Elle n'avait pas beaucoup de convrsation et il la troublait tellement qu'il était plus facile de le regarder que de lui parler.
Elle le vit approcher du bord de l'eau et horreur, retirer ses vêtements. Elle sursauta et, avec un cri de surprise, tomba en arrière. heureusement que la branche n'était pas très haute. Elle atterrit sur les fesses et se releva avec une grimace de douleur. Par bonheur, il était sous l'eau et ne l'avait pas entendu. Mais elle se retouvait maintenant coincée dans un buisson et avait franchement l'air d'une voyeuse.
Quand il refit surface, elle s'assit dans l'hebe et le regarda éclabousser son cheval. Elle entendit son rire qui lui donna envie d'éclater de rire avec lui. C'était un rire doux, communicatif. Elle se sentit à nouveau aussi euphorique qu'une héroinomane shoutée. Mais elle paniquait totalement.
*Si il me voit ici, je n'ose pas imaginer ce qu'il va croire! Oh Seigneur!*
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| Posté le 27-11-2006 à 18:09:00
| Quand elle vit les iris de ses yeux se poser sur elle, elle sentit son sang se figer dans ses veines. Son teint vira en une couleur étrange. Elle avait blêmit et ougit en même temps, ce qui lui faisait ressembler à un cadavre atteint de rougolute aigue.
Elle baissa les yeux, honteuse et marmona des paroles incompréhensibles avant d'inspirer profondemment, de se lever et de se taire. Qu'aurait elle pu dire? Mais non je ne fais pas de voyeurisme! Je suis cachée derrière un buisson et je vous regarde nager mais je ne fais pas de voyeurisme! Dans ces conditions, autant ne rien dire.
En fait, mieux valait partir tout de suite. Il allait lui en vouloir à vie, la prendre pour la pire des putes, mais au moins, elle n'aurait pas à supporter ça une minute de plus. Et puis, le rêve devait bien s'arrêter un jour, autant que ça soit fait vite. ce serait moins douloureux.
Elle murmura encore un mot d'excuse qui ressemblait pluto à un grognement d'oposum apeuré et marcha à grands pas vers... Elle ne savait pas vers ou mais en tout cas très loin. Son esprit était tellement embrumé que quand elle essaya de courrir, elle trébucha et tomba à genouzx par terre.
Sacrénondidiou! Pourquoi fallait il que ce soit toujours dans ces moments là que les jambes décidaient de se rebeller contre le cerveau? Stop à la révolution, mince!
Quand ça veut pas...
Message édité le 27-11-2006 à 18:09:34 par Laila Sun
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| Posté le 27-11-2006 à 18:42:44
| Elel bafouilla encore quelques minutes avant de décider de se reprendre. Il la prenait déjà pour une voyeuse, autant qu'il ne la considère pas trop comme une gamine inexpérimentée. Même si pour être honnête, c'est ce qu'elle était.
Elle baissa la tête, honteuse, plus rouge que jamais.
Je... je ne voulais pas je vous jure. Je viens souvent ici et... Vous êtes arrivés et... Je suis tombée. Saleté de branche.
Elle soupira, exaspèrée par ses propres propos. Elle aurait voulut ce taire, stoper ce délire riddicule Mais non, elle continuait à pavoiser sur la solidité des branches à leur époque de l'année.
Elle réalisa soudain qu'il avait soigné son genoux et eut enfon l'occasion de la boucler. Elle leva les yeux vers lui, un sourire reconnaissant peit sur son visage d'enfant.
Merci.
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| Posté le 28-11-2006 à 17:44:26
| Elle fut heureuse que l'obscurité ambiante cache partiellement ses rougeurs cadavèriques et saisit sa main pour se relever en marmonant un autre petit remerciement.
Elle lacha assez précipitemment sa main, plus par gène que par dégout mais de façon plutot brutale. En même temps, ce n'était pas sa faute si chaque toucher du jeune homme lui faisait l'effet d'une décharge électrique. Et elle voulait pouvoir retrouver l'usage de ses paroles avant que le charme ne se rompe et qu'elle passe vraiment pour une cruche, si ce n'était déjà fait.
Elle se flatta quand même intérieurement de réussir à connecter son cerveau suffisemment pour réfléchir à tout ça.
Parce qu'on ne dirait pas comme ça, mais c'est ultra dur. Surtout quand votre esprit reste bloqué sur la case oh mon Dieu qu'il est beau.
Ayant une idée soudain lumineuse, elle eut un grand sourire, en oubliant totalement d'essayer d'avoir l'air mature.
Venez avec moi! Il faut que je vous montre quelque chose!^^
Elle passa devant lui et se mit à marcher d'abord vite, puis plus lentement, se souvenant que la route était longue. Une très longue route lui permettant de profiter un maximum de sa présence. Elle en frémissait de bonheur.
Avec un sourire sur les lèvres, elle se tourna vers lui et murmura d'une voix légère.
Pour une fois, nous avons quelques heures devant nous. On peut en profiter pour faire plus ample connaissance qu'en dites vous?
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| Posté le 28-11-2006 à 20:57:14
| Elle rit beaucoup quand il dut remettre ses vêtements en marche. Et malgré son rattrapage intempestif, elle ne put s'empêcher de rougir violemment. Elle fut si surprise qu'elle eut du mal à controler la rougeur de son teint et ne put que prier intérieurement pour qu'il ne le voit pas.
Je... j'avais compris. Enfin je... Bref.
Elle resta longuement silencieuse, en apparence pensive, mais intérieurement tellement chamboulée qu'elle devait prendre le temps de se ressaisir avant de dire une bêtise.
Mais bon, maintenant, il fallait bien entretenir la conversation qu'elle avait commencée.
Il y a quelques années, je ne sais même plus qui je servais à ce moment là, j'ai rencontré un homme. Il avait le visage brulé de façon atroce et se tenait recroquevillé sur la route. Il m'a demadé e soigner se sbrulures et bien que ça me répugnait, j'ai fini par accepter. Au début c'était horrible, je devais me retenir de vomir. Mais passé dix minutes, ça ne me dérangeait plus. Et ça m'a donné loccasion de parler avec lui. C'était un ancien cracheur de feu qui avait subi les aléats de son travail. Il m'a raconté sa vie au cirque, sans esclave ni maitre, simplement une famille qui rendait les gens heureux. Il était... Exceptionnel. Et malheureusement au seuil de la mort. Je l'ai ramené chez mon maitre et je l'ai fait soigner. Il est mort un mois plus tard alors que je lui tenais la main.
Ell marqua une pause pour éviter de trop s'émouvoir à ce souvenir avant d'ajouter.
Comme quoi, les hommes les plus laids ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Elle se tourna vers le jeune homme avec un sourire amusé.
Etes vous laid monsieur Leyd?
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| Posté le 01-12-2006 à 18:10:26
| Elle sentit son coeur se briser à cette révélation et le regarda pendant longtemps, le visage défait. Puis elle secoua la tête et reporta son attention sur la route.
Je ne pense pas que vous soyez laid, au contraire.
C'est vrai que je ne sais rien de vous ni de votre passé, mais je suis certaine que vous n'êtes pas ce que vous croyez être. C'est à ses actions présentes qu'on juge un homme, pas à son passé. Si tant est qu'on puisse se permettre de le juger.
Elle le regarda avce un sourire songeur.
Si je devais vous défénir, je diarais que vous êtes un cookie!^^
Beau à l'extérieur, et tendre à l'intérieur. Avec cette petite touche de force que donne le chocolat et qui semble dire aux grosses patisseries: "Tu es peut être énorme, mais je suis meilleur que toi!".
Et puis un cookie, c'est d'abord une pate, quelque chose de pas forcéement beau ni dedans, ni dehors. Mais c'est une pate qui a très bien évolué et a donné une patisserie délicieuse!
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| Posté le 04-12-2006 à 18:36:07
| Elle sentit son coeur exploser et son esprit nager dans un brouillard total. C'était à le fois une euphorie et une torture de le sentir si près d'elle. Sa main si douce effleurant sa peau, provocant presque une brulure à l'endroit qu'elle avait touchée. Mais en même temps, sa présence si calme et réconfortante. Si pure. Elle l'aimait en mourrir. Et c'était douloureux. Mais elle se sentait si bien avec lui. Elle baissa les yeux avec un faible sourire.
Vous êtes une personne étrange monsieur Leyd. Quand je vous ai vu l'autre jour parler avec mon maitre, je vous ai trouvé terrifiant. Mais votre présence est si protectrice, si apaisante...
D'un geste tremblente, elle prit la main quasi brulante de Leyd dans les siennes et ferma les yeux pour écouter son coeur battre à tout rompre, certaine que toute le foret devait l'entendre.
Et vos mains sont si chaudes. Les miennes sont toujours glacée. Et j'ai constemment froid. Quand vous n'êtes pas près de moi, je me sens aussi gelée qu'un bloc de glace. Et cette glace, vous la faite fondre au moindre de vos gestes. A la moindre de vos paroles.
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| Posté le 05-12-2006 à 18:15:32
| Elle sentit des larmes de bonheur couler sur ses joues et son coeur ne savait même plus si il devait continuer à battre si vite ou si il ne vallait pas mieux lacher tout de suite. Elle était incapable de prononcer un mot, incapable de faire un geste. Elle se contentait de sentir les larmes couler et de se noyer dans son regard, tandis que son esprit tentait veinement de comprendre l'information qu'il venait de recevoir. Leyd l'aimait. Il le lui avait dit. C'était tellement inimaginable qu'elle n'arrivait même pas à le réaliser. Elle nageait dans un rêve le plus total. Mais derrière ce rêve, elle sentait les doutes affluer, plus violents que jamais. Ils venaient tous les deux de signer leur arrêt de mort. Elle balaya ses inquiètudes de sa tête et posa son front contre le torse de Leyd, tentant de noyer toute cette peur dans l'odeur protectrice qu'il dégageait. Elle posa ses mains contre son torse et ne tarda pas à s'aggriper à ses vêtements avant de fermer les yeux, tremblante, prête à fondre en larmes. Elle murmura d'une voix étouffée.
Je vous aime tellement... Depuis notre première rencontre, je n'ai cessé de vous aimer. Je ne veux plus vous quitter... Jamais. Jamais je ne supporterais d'être séparée de vous.
Message édité le 05-12-2006 à 18:17:04 par Laila Sun
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| Posté le 10-12-2006 à 17:32:59
| Quand il la prit contre lui, elle se sentit trembler un peu mais sa peur fut bientot remplacée par un bonheur encore jamais égalé. Elle venait d'atteindre le paradis. Jamais elle n'aurait espèré ça. Elle était contre lui, elle sentait son torse, ses mains fermes autour d'elle, son odeur puissante, sa chaleur naturelle. Ils étaient dans leu bulle. Elle avait le sentiment qu'un ouragan aurait pu passer, elle ne l'aurait même pas senti. Il était là pour la protèger et rien n'aurait pu aller contre ça. Elle en oublia totalement les doutes qui l'avaient envahi à peine 5 minutes avant et ferma les yeux, pour écouter son coeur essayer de percer sa poitrine tat il cognait fort. Il cognait au rythme de celui de Leyd. Deux coeur qui battent, ensemble, fort, vite. Un bonheur, une tendresse, un amour.
Bien sur, comme toutes les filles, elle ne put s'empêcher de se demander si il ne faisiat pas ça de façon amicale. Horreur. Et si il la considèrait comme une petite soeur. Moin Dieu tout mais pas ça.
C'est ce moment la quze Leyd choisit pour lui redresser la tête et effleurer ses lèvres. Ce fut une véritable décharge électrique pour elle. Elle sentit ses joues s'enflammer et le sang lui monter aux lèvres. Le biser n'avait duré que deux secondes et pourtant, il lui avait fait perdre la tête. Elle ne comprenait plus rien de ce qui se passiat tant elle était étourdie. Et ce baiser... C'était... Extraordinaire. Elle eut un faible sourire et le regarda dans les yeux, incapable de faire un geste ou de prononcer un mot. Elle aurait voulut l'embrasser à son tour mais de une, elle était pétrifiée, de deux, elle avait peur d'avoir l'air d'une idiote.
En plus, la respiration du jeune homme n'arrangeait pas les choses. Elle caressait son visage à chaque expirations, répendant un souffle chaud et doux dans son cou et sur ses lèvres, rendant la jeune fille complètement dingue.
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| Posté le 16-12-2006 à 11:46:59
| Elle eut un petit sourire.
Chronos... Le Dieu du temps. Ma mère m'en parlait parfois...
Elle sentait son coeur chavirer, mais plus de la même façon qu'avant. Elle était sortie de la phase petite fille qui flash sur un garçon intouchable.
Elle se sentait encore bien petite quand elle était près de lui, mais elle n'était plus gênée. Elle n'avait plus l'impression que ce qu'elle vivait était inimaginable. elle savait qu'il l'aimait, et c'était ça qui faisait battre son coeur. Elle sentait une passion violente la consumer el un feu ardent, et elle sentait que cette passion était partagée.
Elle nageait dans un bonheur tel qu'elle avait l'impresison de ne pas en mériter tant mais elle ne se demandait plus si il la considèrait comme une gamine ou pas. Ils étaient sur la même longuer d'onde, leurs coeurs battaient réèlement ensemble cette fois. Il était Dieu et elle Nymphe. Une Nymphe qui n'était pas autorisée à rester avec ce Dieu qu'elle aimait tant. Mais elle s'en fichait. Pour le moment, tout ce qui lui importait, c'était d'entendre les battements de leur coeur, c'était de sentir son amour pour lui et de savoir tout l'amour lui lui donnait.
Elle resta u moment silencieuse, savourant le souffle du jeune homme qui lui caressait le visage avant de murmurer.
Et je serais incapable de partir. Si vous me lachez, je n'y survivrais pas.
Elle hésita encore longtemps avant de rapprocher se slèvres de celles du jeune homme pour les effleurer d'un baiser doux et léger.
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