| Hoshi Ukauka | | Tout le monde cris, moi j\'hurle. | | Loprum |  |  | | 11 messages postés |
|  Posté le 25-11-2006 à 14:00:31   
| Apprécier la saveur que nous offre la planète même si l'on se sent menacer, même si l'on est soumis, est-ce cela la part de la liberté ? D'autre voit cela plus loin, une liberté où l'esclavage n'existe plus, où tout le monde vit dans une parfaite harmonie malgré les différences, où l'on peut dévoiler nos opinions sans se sentir automatiquement menacer par quelque chose ou quelqu'un. Certains on perdu toutes cette croyance, d'autre la canalise au plus profond d'eux même, d'autre encore manifeste leur opinion et rencontre la mort. Toutes ces pensées s'étaient tournées vers un jeune garçon, il était installé contre un mur d'enceinte, le visage neutre. Hoshi n'aimait pas cette vie, mais il se taisait, pour la simple bonne raison qu'il était faible. Et il le savait très bien, malgré cette faiblesse, il était toujours le premier à vouloir résister, mais aussi le premier à s'en prendre plein la gueule. Une fois il s'était prit en une journée cent cinquante coups de fouet pour insolence, et gna, gna, gna. Hoshi avait agonisé pendant une semaine après ça, perdant même une quantité impressionnante de sang. Qui voudrait d'un esclave pareil ? Le maître du jeune garçon se fichait pas mal qu'il soit faible, il voulait simplement le martyrisé jusqu'à qu'il recrache ses tripes. Une haine profonde et intense raisonné au creux de l'oreille du maître du château. Puis comme Hoshi était le premier à se lever sans la permission du supérieur, il était le premier à recevoir cette haine de plein fouet. Travail forcé de huit heures du matin à sept heures du soir, dans les champs. Super. Pour certains hommes, au bout d'un moment, ce travail devenait très simple. À la différence de Hoshi, qui avait toujours été l'un des plus faibles, tenant même pas plus de dix minutes sous le poids d'un tas de foin. Et le cycle recommencer, des coups de fouet aussi bruyant qu'ils font même souffrir les autres, mais celui sur lequel sont utilisés ces coups endure encore plus.
Hoshi était en train d'attendre, quoi ? Pas grand-chose, ou plutôt rien, puisqu'il ne savait jamais quoi faire. On ne lui ordonnait rien, mais quand leur maître passait par là, il était le premier à être envoyé sur place, à croire que cette personne l'avait dans le collimateur.
Un vent frai passa sur le visage d'Hoshi.
> Goûter à la liberté, pour une fois. Savoir apprécier chaque instant de sa vie, jusqu'à sa mort. Ne pas endurer pour des personnes que l'on déteste, ne pas croire tout ce que nous dise le supérieur. Rester calme et attendre, la venue d'un jugement pour ceux qui vous ont fait souffrir. <
Mais d'un coté, on en est très loin.
--------------------
Je suis comme une feuille qui tombe d'un arbre, elle crit sa douleur sans se faire entendre, elle disparaît puis elle renait. Mais, si je renais, la poussière qui me suis, grave éternellement tous ces souvenirs mélancoliques. |
|
