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| Laila Sun | | Ni Dieu ni Maître! | | Humains |  |  | | 51 messages postés |
|  Posté le 23-11-2006 à 19:11:15   
| Elle était assise sur le rebord de sa fenêtre et jouait de la harbe, simblmnet vêtue d'un mini haut pas plus grand qu'un soutien gorge et d'un voile pour couvrir son postérieur. Elle attendait sagement que son maitre l'appelle, ce qu'il ferait quand il e aurait fini avec l'autre esclave. La plupart de sgens aurait trouvé cela écoeurant, se serait révolté, enfui ou caché. Aurait résisté.
Pas Laila.
D'abord parce qu'elle avait connu bien pire et qu'elle n'était plus à ça près. Ensuite parce qu'elle n'avait aucune raison de s'enfuir. Peut être ses parents mais il était plus judicieux d'aller les voir pendant son temps libre, quand elle aurait le courage.
Enfin parce q'elle considèrait ses traitements comme tut à fait normaux. On lui avait tellement de fois répèté qu'elle n'était qu'un objet au service des besoins sexuels de son maitre qu'elle avait fini par y croire. Et ou aurait elle pu trouver source de contradiction? Elle ne savait pas lire, ne parlait à presuqe personne, ne connaissait même pas les droits des hommes libres. Elle pensait que c'était dans l'ordre des choses. Que la nature avait voulut ça et qu'il ne pouvait pas en être autrement. Dans ces conditiond, comment pouvait elle se rebellert? elle n'avait même pas consciencxe de l'hoerreur de ce qu'elle subissait. Ne savait même pas qu'on ouvait conscentir ou ne pas conscentir à une relation sexuelle.
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A jamais prisonnière, à jamais captive, mais à jamais libre. Libre d'accepter.... |
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| Posté le 25-11-2006 à 10:49:07
| Elle avait vu la scène oui, mais elle ne l'avait pas comprise. Dans son esprit trop longtemps malmené, un esclave était un objet là pour servir son maitre. C'était une chose horrible que de savoir qu'un esclave était convaincu de cela, mais elle n'y pouvait rien. Elle ne savait que ce qu'on lui avait répété et rabaché tout au long de sa vie. A savoir qu'elle n'était rien. Elle comme tous les autres.
Alors voir un un esclave se retourner contre un maitre pour voler au secours d'un autre esclave, et se lever contre une chose de parfaitement natuerlle était quelque chose qu'elle ne concevait pas.
Elle regarda lejeune homme s'éloigner un moment, sentant son coeur battre un peu plus vite à chaque geste qu'il faisait.
Puis elle tourna son regard vers la chambre ou une fille venait de rentrer, lui signlant que c'était son tour de distraire leur maitre. Avec un sourire amer, elle rentra dans la chambre et referma la fenêtre.
Elle ne savait pas ce qu'elle espèrait le plus. Qu'on vole à son secours elle aussi ou que les choses restent comme elles étaient.
Elle sortit de la pièce et marcha dans un long couloir en direction d'une chambre ou son maitre attendait un peu de compagnie féminine.
Ce n'était pas la mer à boire après tout. Une petite dance par ci, un peu de docilité ar là. Et il lui suffisait de penser à autre chose pendant qu'il la touchait de ses mains répugnantes. C'était ce qu'elle avait toujours fait, et ce qu'elle ferai toujours...
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| Posté le 26-11-2006 à 12:07:46
| Il n'y avait que le seigneur à l'intérieur de la chambre. Il était toujours seul dans ce genre de moments. Quand il faisait défiler les filles devant lui.
A vrai dire, il était allongé sur un canapé et quand Leyd arriva, il lui accorda à peine un regard.
Laila, qui n'avait absolument aucune idée de ce qui se passait toqua trois coups à l'immense porte en bois et entra.
Maitre, je...
Quand elle vit leyd, elle sentit son sang se glacer de terreur. Que venait il faire ici? Pas le même scandale que dans la rue au moins? O Seigneur ça allait très mal finir.
Ah Laila, te voilà enfin.
Son maitre se leva, passa devant Leyd avec une suffisance méprisante et s'approcha de la jeune fille. Il entoura ses épaules de se bras et embrassa la joue de la jeune fille avec un sourire mauvais. Sentant son coeur se contracter de dégout,
Laila lança un regard implorant à Leyd, non pas pour le faire réagir, mais pour lui intimer de rester en place. Son maitre lança au jeune homme un regard provocateur en prenant le visage de Laila dans sa main pour lui relever la tête.
Tu ne trouve spas qu'elle est craquante?
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| Posté le 27-11-2006 à 17:54:45
| Son maitre eut un sourire froid, menaçant.
C'est bien vrai tout ce que tu me dis là?
Il ricana, lacha Laila et s'approcha de son buffet pour se servir une coupe de vin avant de se tourner à nouveau vers lui.
J'ai entendu parler de toi. Le sauveur de la veuve et de l'orphelin, le défenseur des opprimés.
Il eut un rire sinistre et fit un signe de tête en direction de Laila.
Et je t'ai vu parler avec elle. D'habitude je ne fais pas surveiller mes esclaves mais tu n'as pas eut de chance, elle est la seule à laquelle je tiens.
Je n'ai pas l'intention de te laisser me la pourrir, je te préviens.
Il posa sa coupe de vin et alla s'installer sur son canapé.
Bon j'arrive dans deux minutes. Laila.
La jeune fille avait tout fait pour ne pas entendre la conversation. Pour ne pas prêter attention à l'attitude si subitement glaciale de Leyd. Mais quand elle entendit son nom, elle releva la tête, terrifiée.
Raccompagne ce jeune homme dehors le temps que je me prépare.
On remettra notre entretient à plus tard qu'en dis tu?
Elle eut une subite envie de vomir et murmura un "oui" faiblard. Son maitre agita la main d'un air évasif en direction de Leyd.
Tu peux t'amuser un peu avec elle si ça t'amuse. Elle ne dira rien elle a l'habitude. Je vous rejoins.
Laila soupira de soulagement en constatant que cette heure de torture était terminée. Puis elle fit signe à Leyd de la suivre et sortit sans dire un mot. Même dehors, elle ne dit rien. Elle avait beaucoup trop honte et elle devait se concentrer pour arrêter de trembler.
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| Posté le 27-11-2006 à 19:12:21
| Elle sourit faiblement, tentant veinement de cacher l'émotion que lui procurait l'attitude du jeune homme. Cette simple caresse eut comme effet de cesser ses pleurs, et sa voix si douce, si rassurante, stoppa ses tremblements.
Ils sortirent du chateau et elle regarda la façade avec un sourire triste.
Elle sentait l'odeur de tabac lui parvenir depuis les appartements des esclaves. Elle ferma les yeux pour humer cette odeur.
Vous sentez?
Elle ouvrit les yeux et regarda les alentours, le regard rêveur.
Mon père sentait le tabac. J'ai toujours aimé cette odeur. Ma mère elle, sentait la rose quiu vient d'éclore. C'est la plus belle femme que j'ai jamais vu.
Elle baissa les yeux, le coeur serré.
Vous savez, j'ai bien compris ce qu'on me dit. Que je ne suis qu'un objet au service des autres, que je vis pour eux et non pour moi. Comme une table ou un canapé...
Mais est ce qu'une table est à ce point déchirée d'avoir perdu celui qui l'a fabriquée? Est ce qu'une table sent son ceour s'emballer quand elle est en présence de celui qu'elle aime? Est ce qu'une table se sent aussi sale parce qu'elle est touchée par des hommes qui ne devraient pas la toucher?
Je ne sais plus. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante. Ni aussi mal. J'ai l'impression d'avoir été salie de l'intérieure. J'ai été violée un nombre incalculable de fois et je ne m'était jamais sentie aussi... Sale.
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| Posté le 01-12-2006 à 17:58:08
| Elle s'écarta légèrement pour laisser son maitre monter, et lui sourit faiblemenmt en lui recommendant d'être prudent.
Pus elle se tourna vers Leyd pour lui signaler que cela vallait aussi pour lui. Surtout pour lui. Elle était presque sure que son maitre essaierait de le tuer après ce qui venait de se passer.
Elle flatta l'encolure de Cimaron et lui murmura à l'oreille de veiller sur son maitre, avant de se reculer pour les laisser partir, le coeur déchirer. Elle se faisiat l'effet d'une femme qui regarde son mari partir à la geurre. Il y avait 70% de chance qu'il ne revienne pas vivant.
Et ça, elle ne le supporterait pas. Leyd était le seul rayon de soleil de sa vie, jamais elle ne pourrait replonger dans les ténèbres après ce qu'il venait de lui faire vivre. Même avec du courage, elle ne pourrait pas. Le savoir mort la détruirait, elle le savait pertinemment.
*Je vous en prie Seigneur. Si vous existez, je vous en sup^plie protègez le. Si vous existez*
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| Posté le 02-12-2006 à 12:17:20
| Elle lui lança un regard rempli d'interrogation et d'angoisse mais elle eut à peine le temps de prononcer un mot qu'il était déjà parti. Il ne resta bientot de lui qu'un nuage de poussière et une silhouette qui s'éloigne de plus en plus vite. Beaucoup trop vite.
Elle baissa les yeux vers l'enveloppe et la regarda, tremblante, n'osant pas encore l'ouvrir. Qu'est ce qu'un maitre pouvait avoir à dire à une esclave. Par une lettre scellée en plus?
Elle promena son regard dans la cour, comme pour y chercher une réponse, immobile, la lettre dans les mains, ne comprenant tout à coup plus rien.
hj: Faudrait que tu me dises ce que c'est je peux pas deviner!^^
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| Posté le 04-12-2006 à 18:26:15
| Elle regarda l'enveloppe encore longtemps, ne sachant absolument pas quoi faire. C'était bien joli tout ça, mais elle ne savait absolument pas lire. Et hors de question de cacher une chose pareille à son maitre.
Avec un soupir, elle alla donc sa'ssoir sur les marches du perron, decidant d'attendre son retour histoire de lui faire lire la lettre et en plus de s'assurer que Leyd était toujours vivant.
Elle n'arrêtait pas de regarder cette lettre,, de la faire tourner entre ses mains, de la poser avant de la reprendre, nerveuse. Qu'estr ce que ça pouvait bien contenir? Elle priait intérieurement pour que ce ne soit pas une lettre intime, tout en se disant que Leyd ne serait pas assez stupide pour introduire une telle chose dans le domaine, alors qu'il savait que Laila ne savait pas lire. Tout comme le reste des esclaves. Non c'était autre chose. Mais quoi?
Le mystère demeurrait complet.
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