| Melendil Leyd | La couleur de la haine... | Loprum | | | 52 messages postés |
| Posté le 20-11-2006 à 20:29:49
| Depuis combien de temps était-il assis ? Une heure, peut-être deux ? Peu lui importait. Il n'avait pas besoin de rentrer de bonne heure. Personne ne se souciait de son absence, du moins pas pendant que le "maître" était absent. En effet, celui-ci était parti en voyage chez un ami, à deux jours de route à cheval. Leyd pouvait à nouveau sortir, marcher sans but et ne rentrer que lorsqu'il le décidait. Quelle vie affreuse...être réduit à la soumission alors qu'on est de sang noble...Le soleil commençait à disparaître dans les profondeurs de la nuit. Ce dégradé de couleurs était d'une intensité telle que Leyd sentait son coeur battre plus vite. Il adorait ce genre de choses si naturelles, mais tellement saisissantes. Il ne pouvait détacher son regard de ce magnifique paysage. Il voulait de se lever et courir...à en perdre haleine. S'enfuir, rattraper son passé et sa vie d'avant. Ses journées de chasse, ses amis, ses livres, sa famille...Il secoua la tête en essayant de se focaliser sur autre chose. Il ne devait pas s'appitoyer sur son sort. Il avait des projets...et il comptait bien les mettre à exécution.
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¤ La haine que je nourris pour vous est aussi intense que mon coeur est fermé à jamais ¤ |
| Laila Sun | Ni Dieu ni Maître! | Humains | | | 51 messages postés |
| Posté le 23-11-2006 à 18:51:00
| Elle marchait au pied des collines, vêtue de la tenue noire et longue des esclaves du riche Lilith, un seau d'ea à chaque bout de bras, et tentait veinement de se frayer un chemin parmis les ronces. Ses jambes commençaient à saigner abondemment sous les griffures des épines mais elle continuait avancer, retenant les larmes de douleur qui lui brulaient les yeux Le seul effet que lui faisait ce coucher de soleil était qu'une fois de plus, elle avit trop révassé et contemplé le ciel. une fois de plus elle était en retard. Une fois de plus, elle allait être punie. Elle n'avait pas remarqué l'élu de son coeur bien su. Et même si elle l'avait remarqué, elle ne serait pas allée le voir. Elle l'avait vu une fois, parce qu'il ramassait les livres qu'elle avait faits tombe quand elle l'avait bouscué. Scène classique. A l'exception près que Laila n'avait pas cherché savoir pourquoi son coeur battait si vite et était partie en glissant un simple remerciement. Elle avait loupé sa chance. De toute façon, elle ne voyait vraiment pas ce qu'elle aurait pu lui dire. Et elle ne voulait pas expliquer le fait qu'elle portait 5 livres alors qu'elle ne savit pas lire trois mots. Elle adorait les livres, parce qu'ils étaient source de bien être et de réflexion. Mais elle ne savit puiser à cette source. Tout ce qu'elle savait faire, c'était baisser le regard et accepter, se résigner. elle ne cherchait même plus à s'injurier de sa condition. Elle la trouvait pafaitement normale. Alors même si ce soir elle allait devoir danser pour son maitre répugnant, même si il allait la toucher de la façon la plus horrible qui soit, elle rentrait sagement, ne pensant même plus à s'enfuir...
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A jamais prisonnière, à jamais captive, mais à jamais libre. Libre d'accepter.... |
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| | Laila Sun | Ni Dieu ni Maître! | Humains | | | 51 messages postés |
| Posté le 25-11-2006 à 10:33:30
| Derrière son capuchon, Laila se sentit rougir comme une pivoine. Pathétque. Elle tenta de le repousser mais bien sur, la nature de preux chevailier des hommes l'incita à la forcer à accepter. Elle le laissa donc faire, retenant les tremblement qui la secouaient à chaque fois qu'un homme la touchait. Non pas que ça la répugne elle, Il aurait bien pu la violer elle en aurait eu presque rien à faire. C'était plus un moyen pour son corps de lui rappeler que ce genre de pratique n'étaient pas naturelles. Mais derrière ses tremblements, elle sentait de délicieux picottements envahir chaque zone que le jeune homme effleurait. Par politesse, elle retira son capuchon, tête baissée, après s'être assurée que son rosissement facial avait disparu. Vous n'êtes pas obligé de faire ça.
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| Posté le 26-11-2006 à 11:58:52
| Elle mit un moment avant de comprendre de quoi il parlait. Le problème, c'était qu'il y avait beaucoup de choses qu'elle s'était faite. Même sur ses jambes, il y avait pas mal de cicatrices anciennes, souvenirs joyeux des mauvais traitements qu'elle avait sbi. Ainsi que sur ses bras, son dos, son ventre, sa poitrine... Seul son visage avait été préservé, et c'était un pur miracle. Elle finit tout de même par conclure qu'il parlait des blessures récentes et examina ses jambes en grimaçant. En traversant la foret j'imagine. Je ne sais pas, ce genre de choses m'arrive tellement souvent que... Elle baissa la tête, gênée. Elle ne voulait pas non plus s'étendre sur sa vie d'esclave. Enfin quoi qu'il en soit je n'en mourrais pas!^^ Elle releva les yeux vers lui avec un sourire. Elle faisait quand même tout pour ne pas le regarder de trop près, histoire de ne pas faire un infarctus. Elle essayait aussi de ne pas faire attention à ses mains encore posées sur ses jambes, qui certes la remplissaient de bonheur, mais déclenchaient chez elle une série de tremblements incontrolables. Elle ressemblait à une machine à laver.
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| Posté le 27-11-2006 à 18:01:30
| Elle resta silencieuse, ne sachant pas quoi dire, mais aprouva tout de même d'un faible signe de tête. Elle serra la couverture autour d'elle et attendit, essayant de faire cesser ses tremblements. Pour elle, c'était une situation complètement ambigue. D'un coté, elle n'aurait jamais pu espèrer être si près de lui, sentir son souffle dans ses cheveux, entendre le murmure de sa voix à ses oreilles. Et cela lui procurait une joie immense. Mais paradoxalement, les seules fois ou elle avait été si près d'un homme, c'était pour qu'il la viole. Et elle sentait le dégout la gagner au fur et à mesire qu'elle se rendait compte de la proximité de Leyd. Ca en devenait dramatique. Pourtant elle l'amait, aucun doute là dessus. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de trembler. Et elle avait l'impression qu'il ne s'en rendait pas vraiment compte. D'un autre coté, elle n'allait pas lui dire "Excusez moi, reculez vous un peu, je n'ai pas envie d'être violée." Elle resta donc de marbre, rigide comme une colone de marbre, essayant de toutes ses forces de se focaliser sur son bonheur et non sur son dégout, histoire que sa joie d'être avec lui reprenne le dessus.
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| Posté le 27-11-2006 à 19:22:42
| Elle aussi commençait à sentir toute la fragilité de cette scène. Dans une demi heure tout au plus, elle serait rentrée chez son maitre et ne le reverrait sans doute plus. Et quand bien même elle le reverrait, cela n'irait pas plus loin que cela. Pas plus loin qu'un regard. Un regard, un voix, un coeur qui bat, deux coeur qui battent, mais jamais sur le même rythme. Une voix, un regard, un coeur qui bat. Des caresses, une tendresse, un coeur qui bat. Une souffrance, une punition, une lame, un coeur qui cesse de battre. Elle frémit et réalisa soudain l'acte impardonable qu'elle était entrain de commettre. Elle parlait. Elle vivait. Elle sentait. Alors qu'elle n'aurait pas du. Elle finit par descendre du cheval, déclarant qu'elle préférait marcher et laissa un silence assourdissant s'installer, uniquement rompu par la cadence de leurs pas. Un regard, une voix, une tendresse... Un coeur qui cesse de battre. Si elle avait été seule, elle en aurait pleuré. Mais il était là. Et sa présence suffisait à apaiser pour un temps la douleur qui lui compressait la poitrine. Comme à chauqe qu'elle le voyait, elle sentait ses souffrances la quitter. Pour ensuite l'assaillir de nouveau, encore bien plus violente que si elle ne l'avait jamais vu. Et pourtant, elle continuait à espèrer le revoir. espèrer sentir son coeur battre. Simplement ça. Sentir son coeur qui bat. Sentir qu'elle sortait de sa tombe. Se sentir vivre. Au delà de sa beauté, au delà de sa voix, au delà de ses gestes, c'était avant tout pour ça qu'elle l'aimait. Parce qu'il la rendait heureuse. Naturellement, sans rien faire, sans rien dire, sans même essayer, il la comblait de bonheur. Un bonheur intense. Et éphémère... Je ne connais toujours pas votre nom. Elle avait dit ça comme si elle venait de se réveiller. Elle n'y avait jamais songé avant. Elle ne savait même pas comment il s'appelait.
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| Posté le 05-12-2006 à 18:25:25
| Elle rougit et baissa les yeux devant ce regard si perçant, gênée. Vous n'auriez pas du. Ce n'est pas la peine de vous attirer des ennuis pour moi. Ca va. Je veux dire... Ce n'est pas rose tous les jours mais je vous l'ai dit, mon maitre est le meilleur de tous ceux que j'ai eut. Il n'est pas fondamentalement mauvais. Elle marqua une légère pause avant d'ajouter sur un ton qui se faisait soudain plus hésitant. Et puis... J'ai une sorte de dette envers lui. Il a travaillé jours et nuit pendan six mois pour me faire sortir du coma. Sans lui, je serai morte dans un fossé à l'heure qu'il est, Je sais qu'il n'a pas agi de façon désinteressée et il espèrait sans doute qu'en tant que mon sauveur, il était impossible que je ne tombe pas amoureuse de lui mais... Même si cela ne s'est pas produit, je ne veux pas oublier que je lui dois la vie. Elle regarda autour d'elle , les yeux étrangement résignés, et murmura sur un ton qui n'avait rien d'hésitant. C'est pourquoi je ne le quitterai pas. Jamais. Même si je le pouvais, je ne le ferai pas. En plus de ça, une jeune fille telle que moi ne peut pas espèrer meilleur maitre.
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| Posté le 10-12-2006 à 17:24:13
| Mias non ça me fait plaisir au contraire. Ca prouve que je ne suis pa si ininéteressante que ça!^^ Elle lui lança un petit sourire mais au fond d'elle même, elle se sentait assez mal. Dâbord vis à vis de lui, parce qu'elle venait carrément de l'envoyer bouler, ensuite parce qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire que si elle était un peu moins enfermée dans son trip, je suis esclave et je le reste, elle aurait eut l'occasion de vivre les plus belles années de sa vie. Mais quelque soit son amour pour Leyd, elle ne voulait pas trahir son maitre. Et elle ne voulait pas se retrouver à sa place. Vous savez, dans un sens, je n'ai vraiment pas envie de devenir maître. Vous comprenez je... J'ai toujours été ce que je suis. Je n'ai connu que ça. C'est un peu ma nature. Et puis n'oubliez pas que je suis une humaine. Je ne suis pas grand chose pour ce monde. En plus, je n'ai aucune envie d'avoir à gèrer un esclave. Je me sentirai vraiment trop mal vis à vis de lui. Même si il vit comme un roi, je ne pourrai pas.
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